La photographie argentique : fonctionnement et principe

22 novembre 2022

La photographie traditionnelle argentique résiste encore et toujours. Ses inconditionnels vous le confirmeront : cette technique permet de réaliser des clichés de grande qualité. De plus, faire de la photographie argentique, c’est prendre le temps de bien réfléchir à la prise de vue avant de déclencher. Les films et formats disponibles permettent d’obtenir un rendu et une ambiance bien spécifiques qu’on retrouve rarement avec le numérique. Alors, quel est le fonctionnement de la photographie argentique ?

Visuel argentique

© Pexels – Nguyen Huy

Le fonctionnement de la photographie argentique

Le fonctionnement d’un appareil photo, qu’il soit argentique ou numérique, est le même : le sujet est fixé sur le support à travers l’objectif.

Dans le cas d’un appareil photographique argentique, l’image sera figée sur une pellicule insérée dans le boîtier. Ce film est constitué de plastique recouvert de sels d’argent (d’où le nom « argentique ») qui réagissent lorsqu’ils sont exposés à la lumière à travers la lentille.

Les films photos sont composés de plusieurs épaisseurs. La première est le support. Cette base était à l’origine composée de celluloïd. Elle est recouverte de couches d’émulsion où se produisent les réactions chimiques : c’est là que l’image se forme.

 

Pellicule couleur ou noir et blanc ?

 Le fonctionnement de la photographie argentique impose un rythme et des contraintes différentes.

Il existe différents types de pellicules photos : les films noir et blanc, les pellicules couleur ou les films pour diapositives sont les plus répandus.

Pour des effets plus artistiques avec un rendu inattendu, les films infrarouges couleur ou noir et blanc, ou encore les films « tungstène » seront privilégiés.

Enfin, n’oublions pas les films instantanés, type « Polaroïd », grâce auxquels les images sont immédiatement tirées sur papier.

Les pellicules possèdent également différentes tailles : moyen-format ou plan-film, c’est toutefois le format 24×36 le plus répandu.

Les films possèdent des sensibilités différentes, c’est leur valeur Iso. En cas de conditions d’éclairage faible, il est recommandé d’utiliser des films dits « lents » (à faible valeur Iso). Plus un film est rapide, plus son grain sera fin.

 

Le développement du film argentique, le tirage des photos et le traitement de l’image

Une fois que tous les clichés de la pellicule sont tirés (et pas avant), le photographe pourra procéder à son développement. Celle-ci ne doit surtout pas être exposée à la lumière du jour, sans quoi elle deviendrait inexploitable.

Le fonctionnement, en photographie argentique, est simple.

La pellicule est développée en trempant dans une série de cuves remplies produits chimiques spéciaux : le révélateur, le bain d’arrêt et le fixateur.

Ils sont à manipuler avec précaution, selon des procédures spécifiques indispensables à la réussite du développement et garantissant la sécurité de l’utilisateur.

Enfin, une fois qu’il aura séché, le négatif ainsi préparé sera placé dans un agrandisseur pour pouvoir procéder au tirage sur papier photo, grâce à la lumière inactinique (la lumière rouge).

Selon les principes de fonctionnement de la photographie argentique, le développement de la pellicule et des clichés aura lieu dans une chambre noire. Seule une lumière rouge n’altérera pas le film ou les tirages.

Au moment du tirage de la photographie, les photographes les plus expérimentés pourront agir sur différents éléments comme le contraste et la luminosité.

Enfin, la pellicule pourra être éventuellement être scannée pour que les images soient retravaillées sur l’ordinateur grâce à un logiciel de traitement d’images.

 

 

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