Les drones, des outils de plus en plus utiles aux photographes

7 juillet 2023

Initialement chers et complexes à utiliser, les drones ont connu une évolution remarquable dans le domaine de la photographie et de la vidéo. Accessibles en termes de prix et dotés de multiples automatismes de vol facilitant la réalisation de plans spectaculaires à moindre risque, ils sont devenus des outils supplémentaires dont un grand nombre de photographes et de vidéastes ne pourraient plus se passer.

 

drones

©Unsplash

 

 

Un outil de capture très prisé

 

Parce qu’ils permettent de réaliser des vues aériennes aussi esthétiques qu’informatives, capturant des paysages époustouflants et des vues panoramiques avec des angles uniques, les drones sont massivement utilisés dans des secteurs comme la photographie immobilière ou d’architecture, la cartographie et l’agriculture, les mariages, l’inspection, la surveillance ou la réalisation de clips vidéo.

Leur maniement était au départ très complexe et leur prix très élevé si bien que l’on avait vu naître des métiers spécifiques autour de ces produits comme celui de pilote de drone. Tout ça, c’était avant que le fabricant chinois DJI ne révolutionne le secteur en proposant des outils de plus en plus compacts, légers et faciles à piloter et dont la qualité d’image n’a cessé de croître en intégrant des capteurs toujours plus grands, des objectifs de grande qualité, un enregistrement en Raw et de la haute définition en vidéo.

Tout ceci pour un tarif devenu accessible au plus grand nombre. Le drone est ainsi passé du statut d’appareil complexe dont la maîtrise avait donné naissance à un métier spécifique à celui d’outil complémentaire pour les photographes et les vidéastes et même un loisir pour les amateurs. S’il est aujourd’hui plus facile de s’adonner au pilotage d’un drone, il reste cependant un outil potentiellement dangereux soumis à une législation spécifique qui a évolué ces dernières années.

 

 

Une utilisation règlementée par la DGAC

 

En France, la réglementation qui encadre l’usage des drones a été confiée à la DGAC, la Direction générale de l’aviation civile. Elle a pour objectif de protéger les personnes au sol contre les chutes et de protéger les autres usagers du ciel en évitant les collisions. Si dans un premier temps la France faisait une distinction entre l’usage récréatif et l’usage professionnel, la législation actuelle classe les drones en trois catégories, en fonction du niveau de risque : la catégorie Ouverte pour les risques faibles, la catégorie Spécifique pour les opérations à risques modérés et la catégorie Certifiée pour les opérations à risques élevés.

Les photographes et vidéastes sont principalement concernés par les catégories Ouverte et Spécifique, qui permettent des vols à vue dans des endroits présentant un faible risque pour la circulation aérienne, en dehors des zones peuplées et sans survol de personnes. Des formations et des autorisations spécifiques sont requises pour les opérations dans des zones plus complexes ou à haut risque. Ce que dit la législation actuelle pourrait être résumée ainsi : la limitation du plafond de vol est passée à 120 mètres maximum pour les drones équipés de caméra ou pesant plus de 250 grammes. Tous les drones de ce type, y compris ceux achetés avant les nouvelles réglementations, doivent être enregistrés sur le site AlphaTango de la DGAC et étiquetés avec leur numéro d’exploitant UAS.

De plus, les drones pesant plus de 800 grammes doivent être équipés d’un dispositif électronique de signalement pour pouvoir être détectés en Wi-Fi avec leur numéro d’enregistrement, leur position et leur vitesse.

Si une formation diplômante n’est pas obligatoire pour les drones les plus légers et les vols à risques faibles, il est vivement conseillé de suivre à minima la formation en ligne proposée sur le site AlphaTango du gouvernement quand une formation complète dispensée par des centres agréés et aboutissant à l’obtention d’une certification de télépilote de drone professionnel est préférable pour être formé aussi bien à l’aspect sécuritaire qu’au pilotage des appareils.

 

 

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