Light Painting

8 mars 2024

Dans le monde du design graphique, certains outils sont devenus des incontournables, offrant des fonctionnalités avancées et une grande souplesse créative.

© Pexels

Qu’est-ce que le light painting ? 

 

Et si au lieu de servir à éclairer un sujet, la lumière était elle-même le sujet ? C’est un des courants de la technique de prise de vue que l’on nomme le light painting et qui consiste à dessiner avec de la lumière sur des photographies. 

 

Si le light painting a connu un renouveau avec l’avènement du numérique, la technique est en réalité presque aussi vieille que la photographie. Le premier « light painter » de l’histoire serait Étienne-Jules Marey qui en 1882 écrivait à l’Académie des Sciences : « Je pris un bâton noir terminé par une boule blanche, et je l’agitai en marchant devant l’écran, de manière à tracer successivement toutes les lettres de mon nom ; ma signature se trouva distinctement écrite sur la plaque photographique ». Ce que le photographe français réalise à l’époque correspond au courant que l’on nomme lightdrawing (dessin de lumière). Il consiste à utiliser une pose longue et, pendant l’exposition, à déplacer une source de lumière dirigée vers l’objectif. Ces traînées lumineuses vont peu à peu s’inscrire sur l’image et former un mot ou un dessin suivant le tracé réalisé. C’est l’interprétation la plus courante du light painting dont l’autre courant consiste, toujours pendant un long temps de pose, à éclairer avec des sources de lumière mobiles un sujet plongé dans l’obscurité. Cette technique reprend alors littéralement l’appellation de light painting puisqu’elle consiste à peindre avec de la lumière, qui peut être colorée ou non, certaines zones du sujet. Le photographe qui s’est le plus illustré dans ce domaine est Michel Séméniako dont les travaux sont visibles sur le site www.michel-semeniako.com. 

 

Comment gérer le temps de pose en photo ? 

 

La technique 

Pour réaliser une photo en light painting, il faut un appareil photo équipé d’un mode manuel ou d’un réglage permettant d’atteindre de très longs temps de pose, un trépied pour assurer une bonne stabilité de l’appareil et une source de lumière portable comme une lampe de poche ou un bâton lumineux que l’on pourra recouvrir de gélatine colorée si on le souhaite. Pour que la lumière apportée à la prise de vue apparaisse sur l’image, il faut sélectionner des paramètres d’exposition assurant une sous-exposition de l’image ou photographier dans l’obscurité. On choisira donc une faible sensibilité, garante d’une bonne qualité d’image, une valeur d’ouverture de diaphragme plutôt faible et un long temps de pose. Plus le temps sera long, plus vous aurez le temps de balayer la scène avec votre lumière. Les poses B et T qui permettent de gérer à loisir le temps d’exposition sont particulièrement appropriées pour cet exercice tandis que l’usage de la fonction retardateur ou d’un déclenchement à distance via un smartphone apporte plus de confort. Il ne reste alors plus qu’à balayer la scène avec sa lampe de poche pendant l’exposition. Pensez que si vous voulez écrire un mot sur votre image, il faudra l’écrire en miroir de manière à ce qu’il s’affiche à l’endroit sur l’image ! Si votre premier essai n’est pas concluant, ne vous découragez pas. La technique semble simple mais elle demande souvent plusieurs essais avant d’être parfaitement maîtrisée. 

 

Comment fonctionnent les modes PSAM ? 

 

En apportant aux étudiants un cadre éducatif complet reposant aussi bien sur des bases techniques qu’une ouverture aux différentes tendances de la photographie, l’école EFET Photographie s’attache à accompagner chaque élève dans la découverte et l’approfondissement de son univers personnel. L’école propose des cursus diplômants, des cours à temps partiel et des séminaires. 

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