Interview Alumni

26 avril 2024

Vicentiu a suivi la formation en bachelor intensif à l’école EFET photographie. Grâce à ce programme, il a exploré en profondeur les techniques et les concepts de la photographie, tout en développant son propre style artistique. Il nous raconte son parcours au sein de l’école.

 

Pouvez-vous vous présentez ? 

Je m’appelle Vicentiu Burlacu, j’ai 30 ans, je suis marié et père de deux enfants. Il y a neuf mois, nous avons déménagé au Canada. Actuellement, je travaille à plein temps à la maison en tant que père( je suis a la maison avec les enfants ) . L’année dernière pendant près de dix mois, j’ai travaillé a  Paris dans la numérisation du patrimoine photographique, tout en proposant des services de photographie de mariage en parallèle.

Quelles sont les missions que vous faites au quotidien ? 

Pour le poste de technicien en numérisation du patrimoine photographique : Numérisation de différents types de supports : plaques de verre, négatifs souples, diapositives, autochromes, positifs ou négatifs, et plan films (utilisation du logiciel CaptureOne).

Post-traitement :Cette phase fait suite à la numérisation et implique une intervention numérique sur les documents : contrôle image par image, recadrage des éléments numérisés, nettoyage numérique, et ajustements de la colorimétrie (utilisation du logiciel Photoshop)

Quels sont les avantages du poste / En quoi ce poste est épanouissant ?  

Le principal avantage, selon moi, résidait dans la numérisation des phototype originaux(plaques de verre, négatifs souples, diapositives, autochromes, positifs ou négatifs) de divers photographes renommés tels que Cartier, Gilles Caron, Jane Evelyn Atwood, Brassai, etc. Un second avantage était l’opportunité d’apprendre à utiliser Photoshop et CaptureOne dans un environnement professionnel.

Les contraintes de votre poste ? 

La principale contrainte était le salaire relativement bas. Cependant, pour débuter, ce poste était idéal pour moi.

Quels sont les cours que vous avez préféré a EFET Photographie ?  

Les cours de photoreportage et le suivi de projet à la fin de l’année, dispensés par différents professeurs, ont été pour moi une expérience extrêmement enrichissante. Ces cours m’ont véritablement permis d’acquérir une vision plus affinée du photoreportage, en m’apprenant à suivre une esthétique cohérente, à construire un récit solide et à sélectionner judicieusement mes photographies, tout en les organisant de manière pertinente. De plus, ils m’ont incité à me rendre sur le terrain, à avoir le courage d’interagir avec les personnes rencontrées, tout en me donnant confiance dans mes propres idées.

Avant de commencer à l’école EFET, je n’avais aucune idée que le photoreportage serait une passion pour moi. Ces cours m’ont non seulement permis de découvrir cette passion, mais aussi de développer ma propre voix photographique.

Qui vous inspire dans le milieu professionnel / dans la photographie?

Gille Caron , Francoise Huguier , Jane Evelyn Atwood

Pouvez-vous nous présentez un de vos projets ? 

J’aimerais partager mon premier photoreportage intitulé « Le pays des ours », un projet mettant en lumière les différents aspects de la présence de l’ours dans la société roumaine. L’idée de ce projet m’est venue lors de mes vacances en Roumanie, sur l’une des routes montagneuses les plus célèbres du pays, le Transfăgărășan. Cette route est renommée pour sa beauté, mais surtout pour les rencontres fréquentes avec les ours, qui s’arrêtent au bord de la route pour que les touristes leur lancent de la nourriture. Nous avons pu observer au moins quatre ours le long de ce trajet, en train de se nourrir alors que les voitures s’arrêtaient pour leur offrir de la nourriture et prendre des photos.

J’étais conscient que cette pratique n’était pas du tout bénéfique pour les ours en raison de leur proximité avec les humains. Les médias roumains évoquent souvent les attaques d’ours sans pour autant montrer les visages des victimes ni aborder les problèmes liés à la cohabitation avec les ours. Mon objectif principal était donc de sensibiliser ces personnes tout en présentant une vision plus nuancée de la relation entre l’homme et l’ours en Roumanie.

Cette expérience a été une aventure extraordinaire, ponctuée de rencontres avec des personnes incroyables.

 

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