PHILIPPE LEVY-STAB (promotion 1989)dans Chasseur d’images

17 septembre 2014

Wynton Marsalis 2011© Philippe LEVY-STAB

COMMENT LA PASSION DU JAZZ REJOINT LA PHOTOGRAPHIE A NEW YORK

Il écoutait du jazz à Paris bien avant de savoir se servir d’un appareil photo mais Philippe Lévy-Stab s’est laissé prendre par l’image à l’adolescence. Conforté par une une formation à l’Efet sa vocation de photographe suit depuis près de vingt-cinq ans un long parcours avec les plus grands représentants du Jazz américain. Aujourd’hui, la quarantaine passée, Philippe Lévy-Stab jouit d’une notoriété qui s’étend  aux deux rives de l’Atlantique et en particulier à New York, sa ville adorée. Familier des vieux musiciens américains qui apprécient la proximité des ses photos argentiques, sympathisant avec les nouveaux  membres qui prennent la relève du jazz classique, le photographe finit par associer la musique et l’atmosphère de New York avec la même passion et le même génie qu’un Woody Allen ou qu’un George Gershwin. Programmé dans le prochain Mois de la Photo à Paris, Philippe Lévy-Stab fait l’objet d’une longue interview dans le numéro d’octobre 2014 de Chasseur d’images. Il nous dit comment les tirages qu’il exécute lui-même dans la plus pure tradition du fine art s’imprègnent de l’atmosphère singulière des clubs de jazz  pour restituer la magie qui opère sans heures à New York, quand la ville diffuse à son tour sa poésie d’une grisaille sublime, découpant ses châteaux d’eau sur ses blocs d’immeubles rehaussés de tags.

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